LA MUSE ET LE POETE
Comme un ange invisible qui veille dans la tête,
Comme une rosée d’aurore aérienne et fluette,
Aux effluves subtils des matinaux jardins,
Tu es blottie en moi, ancrée dans mon matin.
Ancrée dans mon matin, tu te réveilles en moi,
Dans ton océan bleu, je plonge mon émoi,
Dans ta peau, tes cheveux, ton visage, je me noie,
Ma pensée vagabonde, je suis rempli de joie.
Je suis rempli de joie, ma pensée vagabonde.
De mon petit chez-moi aux douceurs de ton monde,
De nos lèvres soudées aux étreintes profondes,
Mon bonheur me chavire tant ton amour m’inonde.
Tant ton amour m’inonde, mon bonheur me chavire,
Sans perdre une seconde, je veux juste te dire,
Que tu as enfanté les vers de ce poème
Le jour où dans mon cœur, tu as gravé « je t’aime ».
Je murmure « je t’aime » tous les jours à ton cœur,
De mes doigts à tes lèvres en symphonie majeure,
Du violon de ma plume qui vibre et qui s’amuse,
Je balbutie l’amour d’un poète à sa muse.
© Christian Pioche 19 janvier 2022