SANS FAMILLE
Un Papy qu’à des gros poils dans l’nez,
Un Papa qui pose sur Maman un baiser,
Qui conte des histoires et qui fait rigoler,
Un fiston qui l’écoute l’air émerveillé,
Le rire d’une petite fille regardant son Pépé,
Ça doit être bien,
Quand t’en as un.
Un Papy qui traverse en tenant par la main,
La mamie qui se serre tendrement contre lui,
Qui raconte l’histoire de leur conte de fée,
Qui parle du fiston d’un air émerveillé,
Qui rit avec l’enfant qui l’appelle Pépé,
Ça doit être bien,
Quand t’en vois un.
Une note de musique qui s’enroule en toi,
Une petite fleur des villes née entre deux gravats,
Un chaton poursuivant un papillon bleu roi,
Un vol de cigognes migrant au Sahara,
Un roman à deux mots qui seraient toi et moi,
C’est déjà bien,
Quand tu n’as rien.
Un stylo qui permet de rédiger ces mots,
Et une gomme qui les efface aussitôt,
C’est ce qu’il faut,
Mais c’est idiot.