LE SANG DE LA VILLE
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La ville est enfiévrée, frissonnent ses remparts,
Hagards sont les trottoirs, les squares et les gares.
Son coeur vide est plongé dans un coma de pierre.
Le sang de ses passants a quitté ses artères.
Le vent triste en chagrin, du matin jusqu’au soir,
Soufflant sa mélopée sous les ponts immobiles,
Accompagne la rivière qui crie son désespoir.
Ils pleurent ensemble l’agonie de la ville.
J’ai appris que demain, un remède pourra
Rendre à la citadelle le flot de ses passants,
Remplir toutes les gares, les squares et les trottoirs,
Faire chanter la brise fraîche et danser la rivière.
Ce jour-là, frère globule, que tu sois rouge ou blanc,
Pour notre ville guérie, joyeux et en dansant,
Nous trinquerons ensemble, fiers d’en être le sang !
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Categorie :
Poésie